15.07.2013

Manuel Diaz, président d’Emakina.FR interviewé sur les enjeux du marché de la communication en Chine

Author: Manuel Diaz

66% des internautes suivent des marques. 420 millions surfent sur Internet depuis leur mobile. Plus d’internautes chinois que d’habitants dans toute l’Europe de l’Ouest. Parler du marché digital en Chine, c’est aussi prendre le risque de se laisser submerger par des chiffres impressionnants. Aujourd’hui s’implanter sur ce marché n’est plus un défi mais une nécessité. Cependant attention à ne pas s’y méprendre car si les chiffres témoignent de grandes opportunités, encore faut-il s’adapter aux problématiques interculturelles locales et s’avoir se faire accompagner sur ce territoire prometteur mais complexe.  

 

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Le marché chinois de la communication est actuellement en pleine expansion, et les chiffres sont à l’appui pour le démontrer. En effet, en l’espace de dix ans, le budget alloué aux dépenses publicitaires s’est multiplié par quatre et le nombre d’agences par deux. Face à une situation de crise en Europe, les agences françaises y ont donc trouvé une opportunité pour s’expatrier. C’est ainsi que Manuel Diaz, président d’Emakina.FR a répondu aux questions de Mushroom TV sur ce marché fleurissant.

 

Emakina au coeur des problématiques interculturelles locales.

 

Emakina fait partie de ces agences a avoir franchi la muraille, en s’alliant avec Digital Jungle, acteur majeur dans le domaine du numérique. Que ce soit du côté des ressources humaines, ou encore de l’utilisation du numérique, les nouvelles problématiques liées au contexte culturel de la Chine n’ont pas été un frein pour la société.

 

Manuel Diaz annonce les chiffres : « il y a 560 millions d’internautes chinois contre 400 millions de smartphones ». La proportion est donc vite faite ! De plus, les réseaux sociaux traditionnels en Europe ne sont pas utilisés de la même manière en Chine. Et pour dire, le pays a développé ses propres canaux avec ses propres codes culturels et techniques. Ainsi, l’utilisation de Facebook et Twitter est quasi nulle laissant leur hégémonie à Weibo.

 

Pour une agence comme Emakina, la qualité des ressources humaines chinoises est une vraie mine d’or. Manuel Diaz ajoute : « Sur tous les métiers très programmatiques et technologiques, on a des capacités d’ingénierie sur place qui sont vraiment de très bonne qualité ».

 

Les technologies chinoises ont beau s’être implantée partout en France et en Europe, les agences de communication françaises trouvent elles aussi leur bonheur sur le marché chinois. C’est ainsi qu’Emakina consolide sa position à l’international et s’arme pour des défis très prometteurs.

 

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